Au dela de la Verticale

Publication Year: 1959.

Au dela de la Verticale, Livanos as told to Arthaud. Paris: 1958. 268 pages ; 17 ills.

It was a happy day for me when I was asked to review Livanos-Arthaud’s delightful Au dela de la Verticale. A description of Class VI rock-climbs of the Alps can be almost as difficult reading, even in English, as the climbs themselves would be to one who was brought up on Class IV at best, but Livanos takes the reader over every difficulty without fright, like an old Zermatt guide. But unlike a Swiss, there is always that effervescent French wit, reminding one of Le Voyage de M. Perichon, or Tartarin sur les Alpes, both also from the Midi.

To try to translate passages would be murder. Here are just a few that cohere, even though selected completely at random—just visualize 247 such pages:

”Nous deambulons dans les rues de Sestrogradcity [Cortina?]—ici, ça, sent l’escalade.”

"Après consultation de la bouteille de Cognac, le baromètre bondit au 'Beaux Fixe.’ Nous demarrons d’un pas energique.”

"Un tel horaire donne des droits; des droits à une halte, par exemple.” "Remontons; les occupations suivantes s’effectuent, alors—poser les sacs; s’asseoir; allumer une cigarette; et examiner la situation. Une seule chose compte—grimper. J’avance lentement—ce n’est pas beau, c’est le style 'rouleaux compresseur.’ On avance le fil de I’arête, avec precautions; parfois à quatre pattes, à l’ amèricain, vé. Je couvre d’injures les divinités locales.” "Finalment, tout bien pesé (et ma paresse a du poids), le bivouac est decidé. Le placement est bon, ce sera une des meilleurs de ma collection nocturne. La nuit passe lentement. Si ceux qui ont determiné la vitesse de rotations des astres, à nous visibles, auraient eux mêmes fait des bivouacs, leurs calculs auraient pas fait les mêmes resultats.”

"Enfin, le jour arrive, l’equippe descend, sans s’arreter au refuge, étonnant le Gardien 'Ancora signora, si fre quelque giorni siamo di retorno e questa, volta sua I’ultima’ (parolles de MacArthur!).”

"Il n’est ainsi pas nécessaire, au sestograde, de faire beaucoups de courses, mais il est indisputable de parler beaucoup de celles que l’on a faits.”

And interspersed through the text is authoritative historical matter which we here do not all know—in particular, the steady progress of Class VI, from the time when the editor of A.J. condemned piton work—including mention of (alphabetically, here) Andrich, Cassin, Dibona, Dimai, Dülfer, Fiechtl, Kugy, Lochmatter, Maquignaz, Preuss, Rath, Rossi, Steger, Wiessner and Zanutti—I count myself fortunate to have climbed with three of these, even if not on Class VI.

Joel E. Fisher